LA VÉNUS À LA FOURRURE

MOLIÈRE 2015 DE :
LA MEILLEURE COMÉDIENNE
MEILLEUR SPECTACLE DU THÉÂTRE PRIVÉ
Après 12 ans, Marie Gillain revient à la scène grâce à Jérémie Lippmann, qui l’a choisie pour ce rôle fort de Vanda dans La Vénus à la fourrure, au côté du talentueux Nicolas Briançon. Il s’agit d’une pièce de théâtre de David Ives créée à Broadway en janvier 2010 et couronnée de 3 Tony Awards en 2011. Marie Gillain a reçu le Molière 2015 de la Meilleure Comédienne et le spectacle a été nommé comme Meilleure pièce du Théâtre privé.
Le pitch
Thomas Novachek, metteur en scène new yorkais à la carrière peu florissante, vient d’adapter La Vénus à la fourrure tirée du livre de Sacher-Masoch. Il termine une journée de casting pour le rôle principal féminin qui s’est avérée être une véritable catastrophe. Complètement désespéré, il est sur le point de quitter son bureau lorsque Wanda Jordan, une ultime candidate, se présente. Très récalcitrant à accorder sa chance à cette jeune femme à la dégaine plutôt vulgaire, Thomas va être incroyablement subjugué par les multiples interprétations proposées par la comédienne sortie de nulle part. Tant et si bien d’ailleurs, que l’envoûtante Wanda sèmera un sérieux doute entre le rôle de la pièce et sa véritable personnalité. Le jeu de domination qu’avait imaginé Thomas pour ses personnages se retournerait-il contre lui ?
Note d'intention du metteur en scène
En lisant la pièce de La Vénus à la fourrure, je souriais et nous imaginais, nous spectateurs, hommes et femmes de théâtre, saisis par l’effronterie, l’insolence, la cruauté, l’indécence et la puissance de Wanda-Marie Gillain.
J’imaginais Thomas-Nicolas Briançon, sûr de lui, indifférent, fatigué, désabusé, vulnérable, tétanisé à la fin de la pièce, transformé en femme avec un collier de chien autour du cou.
J’imaginais tous les rôles inversés par cette femme qui nous fascine, le spectateur devient acteur, l’actrice devient metteur en scène, le metteur en scène devient acteur, l’homme devient femme, le théâtre devient tout entier un espace de jeu.
Tous les éléments s’influencent, se transforment par la magie de Wanda tourbillonnante, tissant sa toile à la façon d’une joueuse d’échec confirmée. Wanda tirera les ficelles avec toujours un coup d’avance et manipulera le metteur en scène ainsi que le public, nous tordra les sens dans un grand 8 à couper le souffle, fatale. Le sourire disparaît et la gravité s’invite.
Une pièce de David Ives, adaptée par Anne-Elisabeth Blateau
Mise en scène : Jérémie Lippmann
Avec Marie Gillain et Nicolas Briançon
Assistante mise en scène : Aurélie Bouix
Décors : Jacques Gabel, assistée de Jeanne Frenkel
Lumières : Joël Hourbeigt
Costumes Colombe Lauriot-Prévost
Musique : Charles Souchon et Nicolas Voulzy
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